Par Phillerque Hyppolite
Reportage
Comment réagir quand un.e gynécologue vous demande de façon tellement charnelle d’enlever votre culotte que vous en êtes gênée ? Chaque femme violentée, réagit d’une façon qui lui est propre. Vanessa Démosthène, jeune étudiante de 25 ans s’est retrouvée dans une situation pareille par le passé. Elle avoue en avoir eu la honte de sa vie. Elle, une habituée des échographies pelviennes, à qui l’univers gynécologique semblait familier depuis qu’elle en fait sa routine. À 19 ans, un diagnostic médical a révélé à cette jeune fille pleine de vie, la présence de kystes ovariens. Depuis, elle rencontre régulièrement des gynécologues pour se faire soigner. Généralement, elle se sent en confiance et sait que le médecin est là pour lui prodiguer des soins.
Cette fois, l’histoire sera différente. Alors qu’elle était en deuxième année à la Faculté de droit et des Sciences économiques (FDSE) de l’Université d’État d’Haïti (UEH), ses menstruations ont eu un retard non négligeable et la jeune fille s’en est inquiétée. Suite aux conseils d’une amie, elle s’est fait accompagner dans une clinique aux environs de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) pour une échographie pelvienne. Ses tourments ont commencé lorsque celle qui l’accompagnait la laissait avec le médecin, dans l’intimité de la consultation. « Quand je suis rentrée, c’était un jeune médecin, il a commencé à m’intimider au moment même où il me demandait d’enlever ma culotte », indique-t-elle avec de l’émotion dans la voix.
Son calvaire ne s’est pas arrêté là. « Généralement, le docteur lubrifie l’instrument, puis l’introduit dans le vagin pour pouvoir photographier là où il en a besoin. Mais cette fois-ci, c’était différent. Il a introduit l’appareil d’une façon qui n’était pas professionnelle. J’étais morte de honte. Il m’avait touché de manière déplacée. Il avait aussi émis des commentaires déplacés sur mon physique et sur mon corps », lâche-t-elle en choisissant soigneusement ses mots pour raconter ce qu’elle a vécu. C’est avec beaucoup de gêne qu’elle en parle. Elle n’est malheureusement pas la seule victime, de comportements déplacés, provenant d’un personnel de santé. De nombreuses femmes dénoncent des prestataires de soin dont des gynécologues qui en consultation leur font des commentaires malintentionnés sur leur corps, des propositions pour le moins indécentes voire des touchers non nécessaires ou incongrus de certaines parties intimes.
Asmylaine Brice a aujourd’hui 35 ans. Dans le passé, elle a eu un problème au niveau du sein. C’était des kystes mammaires. Son gynécologue habituel l’a conseillé d’aller voir un spécialiste de la mammographie. Celui-ci a fait des commentaires désobligeants sur le corps de la patiente. Asmylaine s’en souvient, comme si c’était hier. « Il me palpait les seins. J’ai même eu la chair de poule », affirme-t-elle. Par la suite, le médecin lui a déclaré qu’elle avait de très beaux seins. Le vouvoiement a vite fait place au tutoiement dans la salle de consultation. « Je n’ai pas répondu », fait-elle savoir. « Il commençait à toucher mes seins d’une façon un peu… Qui n’est pas vraiment catholique. Ensuite, il m’a rappelé que je n'avais pas répondu à ce qu’il me disait, à savoir que j’avais de très beaux seins. À ce moment-là, j’ai dû lui donner une réponse pour lui signifier de bien vouloir rester dans un cadre professionnel », témoigne Asmylaine.
La jeune fille l’a menacé d’aller rapporter les faits au gynécologue qui le lui a référé. Aussi, disait-elle au médecin qu’elle ne croyait pas que la déontologie de son métier permettait de tels agissements. Elle lui imposait de lui dire si elle devait continuer à rester en tant que patiente ou s’il s’agissait de question de femme et d’homme – elle s’en irait. « Du coup, il s’est calmé. Il me disait qu’il ne voulait pas me déranger, mais juste me féliciter. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas à me féliciter. Qu’il n’avait qu’à me donner un diagnostic, de faire des analyses. Point barre ! À ce moment-là, il m’a dit : désolé ! », formule la jeune linguiste.
Des centres hospitaliers qui devaient symboliser un havre de paix pour les patients.es se transforment, dans de nombreux cas, en pire cauchemar. Les salles de maternité, leur lieu de tourment. En plus des douleurs de l’enfantement, des femmes enceintes doivent faire face aux critiques du personnel de santé. Aujourd’hui, mère de trois enfants, Jenny Félix se souvient encore de son premier accouchement. Alors qu’elle souffrait de contractions douloureuses, une cohorte du personnel de l’hôpital (médecins, infirmières…) où elle s’était rendue ne faisait que ricaner de sa situation et se permettait même de proférer des commentaires déplacés sur sa grossesse. Ce qu’elle n’a pas apprécié. À l’hôpital, elle dit s’être sentie gênée d’être tombée enceinte à son âge. Elle avait 21 ans. On lui a dit que si elle avait joui lors du rapport sexuel, elle devait accepter les douleurs liées à l’accouchement.
« Le personnel me criait dessus, il m’obligeait à marcher en dépit de mes difficultés. C’est comme s’ils voulaient m’infliger une punition », raconte celle-ci qui avoue ne savoir laquelle de la douleur physique ou morale subie au moment des faits était la plus dure.
En dehors de toutes éthiques…
Contacté par Enquet’Action sur le sujet, le gynécologue de carrière Aubourg Roosevelt s’est montré surpris lorsqu’on lui a fait étalage de commentaires de certains médecins à l’égard de certaines patientes : « Ou gon bèl bout bòbòt » (tu as un vagin bien potelé), Mari w gen chans wi (ton Mari est chanceux de t’avoir), Ou gen bèl tete (tu as de beaux seins) ».
« Ce que vous me dites-là n’est pas éthique. Il n’est pas recommandé de faire des commentaires ou de faire des propositions pendant qu’on évalue un.e malade. Ce n’est pas bien », a-t-il fait savoir bien qu’il n’existe pas de code d’éthique et de déontologie pour les gynécologues. Cependant, la médecine en soi à son code d’éthique et de déontologie. En ce sens, il y a des pratiques que l’on considère pouvant être normales ou anormales en fonction du domaine. « Si l’on considère le fait qu’une action pareille peut porter atteinte à l’intégrité de la personne, on peut dire que ceci ne respecte pas les règles d’éthique et de déontologie médicale », reconnaît l’ancien résident de l’Hôpital Universitaire d’État d’Haïti (HUEH). Selon lui, le malade doit se sentir à l’aise et en sécurité en présence du médecin.
Le psychologue Jean Pétuel Desrosiers abonde dans le même sens. Il n’y voit aucune logique dans cette pratique fréquente dans le milieu médical haïtien. « Ce n’est pas normal. Cela ne fait pas honneur au métier », confesse-t-il en soulignant que le (la) patient (e), en présence du personnel de santé, doit se sentir dans un environnement confiant. Les malades confient au médecin des choses intimes que même leur entourage ignore. Imaginez leur réaction s’ils se sentent jugés ou froissés après un commentaire d’un prestataire de soin dont le rôle est de les rassurer, de leur montrer qu’on peut les aider, explique M. Desrosiers. Cette pratique touchant femmes et hommes peut avoir de graves conséquences sur leur santé mentale soutient le psychologue affirmant que le (la) patient (e) recevra un choc au premier degré.
« Toucher les parties intimes d’une personne sans qu’elle ait été préparée en conséquence peut la choquer pour toujours. Elle aura tendance à se méfier de tous les professionnels de santé », précise-t-il.
Il rappelle qu’en réalité, le corps de la personne lui appartient. Si elle va voir un spécialiste dans un domaine, elle s’attend à ce que ce soit un professionnel. « C’est dommage que des professionnels sont parfois incapables de faire cette différence », tranche-t-il, recommandant aux médecins d’avertir leurs patients.es avant de leur toucher tout en leur expliquant ce qu’ils ont l’intention de faire. « On ne touche pas les parties intimes d’une personne sans l’avertir. On doit avoir son aval », rappelle-t-il, précisant que le contraire peut traumatiser à jamais la personne. « Il se peut, poursuit-il, que des malades refusent de se rendre à l’hôpital après avoir été maltraités.
De l’avis de M. Desrosiers, le stress est aussi un facteur de risque pour la victime. Il indique que, quel que soit le choc reçu par quelqu’un, cela impacte sa vie et le mode de rapport qu’il développe avec les humains. « Ainsi, si une personne a été victime d’un gynécologue, à chaque fois qu’il va entendre quelqu’un dire qu’il va voir un gynécologue, voire apprendre la gynécologie, elle peut ne pas sentir à son aise. Ce qui peut engendrer un traumatisme chez la personne », a-t-il conclu.
Faire face à la violence subie
Même si elle s’était trouvée dans une position gênante, Vanessa Démosthène avoue n’avoir pas réagi au moment où elle a subi des violences médicales. Elle se souvient s’être dit que le médecin ne faisait que son travail. Aujourd’hui, elle a 25 ans et découvre l’existence de ce type de violence médicale au moment de notre interview. C’est avec de la colère dans la voix, qu’elle expose ce moment combien pénible, qu’elle n’a jamais eu le courage de révéler à personne auparavant.
« Le médecin m’avait touché de façon malvenue. Aujourd’hui, je sais que je faisais l’objet de violence. Une personne victime de telles violences devrait porter plainte. Si d’autres gens autour de moi en avaient parlé, j’aurais été mise au courant de l’existence de ces pratiques et j’aurais pu réagir », dit-elle. La jeune linguiste Asmylaine Brice, quant à elle, n’a pas manqué de remettre son médecin à sa place. Elle pense que son secrétaire était complice. Elle qui généralement était assise à l’entrée du bureau s’était déplacée. « Je me trouvais seule avec cet homme. J’étais à moitié nue. Et puis, vinrent les paroles et les gestes déplacés. J’étais terrifiée », confie-t-elle.
Cette peur l’a quand même poussé à se défendre tout en tremblant en présence du spécialiste en mammographie. Ce que beaucoup de femmes n’arrivent pas à faire en dépit des situations peu convenables qui sont les leurs. Elles ont peur de porter plainte. Les raisons sont nombreuses, explique la sociologue et féministe Kénise Phanord, opinant sur les violences faites aux femmes. « Nombreuses fois, lorsque les femmes portent plainte pour des violences subies, elles sont banalisées et en subissent des représailles », dénonce-t-elle, ajoutant que les femmes doivent savoir qu’elles ne sont pas responsables. Donc, ells ne doivent pas garder le silence. Même si les organisations féministes n’ont pas beaucoup de moyens, la sociologue assure qu’il y a des espaces disponibles où on peut les écouter voire les aider à trouver des stratégies pour aborder leurs problèmes.
« Il aurait dû avoir beaucoup plus de sensibilisations autour des problématiques liées aux femmes. Permettre aux gens de savoir ce qu’il en est. Nous sommes malheureusement dans une situation où les féministes sont seules à se battre, avec de faibles moyens sur un problème que la majorité des acteurs ne considèrent pas comme tel », s’indigne la sociologue. Ces formes de violences verbales et physiques ont de graves impacts sur la société. Les faits laissent des séquelles non négligeables. C’est du moins ce qu’a découvert Enquet’Action à la suite de collecte d’innombrables témoignages. Des victimes changent de médecins. Des centres hospitaliers perdent des patients.es.
La situation est alarmante !
Tania Jean Pierre est avocate. Elle est responsable par intérim de la direction des affaires juridiques au sein du ministère à la Condition féminine et aux Droits de la femme (MCFDF). Elle plaide pour une politique publique contre les violences que subissent les femmes. « Sur une échelle d’un à dix par rapport à la gravité du problème, nous sommes à neuf. Nous n’avons pas besoin de loupe pour le voir », souligne-t-elle. Pendant les 16 jours d’activisme durant l’année, Tania Jean Pierre pense qu’il serait bon de réfléchir sérieusement à la question de la violence basée sur le genre et en sortir avec une résolution. Alors qu’Haïti a signé beaucoup de documents sur la question, de jour en jour, les femmes subissent encore plus de violence. « Il nous faudrait trouver un superlatif à combiner avec le mot urgence pour décrire combien la situation est alarmante », admet-elle sans langue de bois.
« Nos textes de loi ne sont pas pris en compte. S’ils étaient appliqués à la lettre, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Il y a une faiblesse au niveau du système judiciaire. La plupart des juges sont des hommes. Ils ne sont pas assez sensibilisés sur la question. Ils ne peuvent pas comprendre les tourments d’une femme violentée. Ce n’est pas seulement une affaire de sexe. C’est une affaire de morale, une affaire de pudeur, une affaire de psychisme », argumente Mme Jean-Pierre. Malgré l’accord tripartite entre le ministère de la Santé publique, le ministère à la Condition féminine et le ministère de la Justice pour réguler l’obtention de certificat médical, les difficultés rencontrées par les femmes victimes de violences ne sont pas des moindres. « Imaginez qu’encore aujourd’hui, quand une victime se présente au tribunal, les juges la questionnent pour savoir ce qu’elle faisait et portait au moment de son agression », déroule Tania Jean Pierre estimant que c’est encore une autre violence que subit la personne ayant déjà subi une violence sexuelle.
Le ministère à la Condition féminine n’a pas de fonds disponibles pour accompagner les personnes violentées. Il travaille surtout sur les textes de loi, nous dit l’avocate. Mais la lenteur de l’appareil étatique pose problème. « Nous avons un système de référencement pour les cas de violences faites aux femmes. Nous ne les prenons pas en charge directement. Nous les référençons à des institutions partenaires comme des organisations », informe Tania Jean Pierre qui affirme que les institutions commencent à manquer de moyens à cause de la crise sociopolitique qui sévit dans le pays. La juriste conseille aux personnes violentées de porter plainte. « Il ne suffit pas de dire qu’on a subi une agression. Il faut porter l’affaire par devant la justice », encourage-t-elle.
Toutes les violences sont les mêmes. Peu importe l’auteur, qu’il soit médecin ou non. Le coupable doit être sanctionné par rapport à la déontologie de son métier. Sa licence doit être mise en jeu dépendant de la gravité de son acte. Le Code pénal révisé prévoit seulement le paiement d’une amende d’une modique somme.
« Comment 100 000 gourdes pourront-elles effacer les faits qui se sont produits ? L’argent ne peut pas remplacer la pudeur », s’indigne Tania Jean Pierre affirmant que nous ne pourrons parler de l’application de loi que lorsque la justice sera une femme aux yeux bandés. L’avocate confie douter fortement que cela puisse se réaliser dans le contexte où nous vivons. « Le nouveau Code pénal serait un atout. Un grand avancement en matière de violence. La justice est l’application stricte de la loi. La loi à elle seule ne peut pas combattre les violences basées sur le genre. Pour faire appliquer la loi, il faut des personnes responsables. Les auxiliaires de la loi ont besoin d’être plus professionnels par rapport à leur engagement », déclare-t-elle.
Une utopie de justice…
La plupart des personnes victimes, même une fois conscientes de leur victimisation, ne se tournent pas vers la justice. L’homme de loi, Lionel Edouard y voit une construction sociale qui environne l’univers médical qui s’avère défavorable aux victimes. « Certaines corporations sont organisées comme des confréries », lance-t-il. De nos jours, si une personne est victime de viol, qu’il soit homme ou femme, et que c’est un médecin qui a commis l’acte, il est presque impossible pour cette personne d’obtenir un certificat médical d’un autre médecin. Ou alors il lui faudra de grands contacts pour parvenir à l’obtenir. « C’est comme au parlement où ils sont en train de se couvrir l’un l’autre alors que l’immunité ne couvre pas la responsabilité pénale d’un parlementaire si la transgression n’a pas été faite dans le cadre de sa fonction législative », explique l’avocat.
Le système de l’impunité existant en Haïti, conforte ces types de violences. Il en est de même pour un médecin accouchant une femme qui commet une négligence, oublie à l’intérieur de cette femme des ciseaux, ou une toile de gaze, après une césarienne. Cette femme n’a pratiquement pas de recours contre ce médecin, car le contre diagnostic, doit être fait par un autre médecin. Lorsqu’on aborde la question de la violence basée sur le genre dans le système judiciaire haïtien, tel qu’il est aujourd’hui, on peut dire que le système ne permet pas à une personne victime d’obtenir justice. Il se peut que certaines personnes arrivent à obtenir justice, parce que tout simplement, ils ont des contacts, et des moyens pour les aider dans leur quête. Mais généralement, les personnes victimes de violence, notamment de viol, si elles ne sont pas dans la même catégorie sociale, nous avons un dossier qui n’aboutit pas avant plusieurs années ou qui n’aboutit pas du tout, révèle Me Lionel Edouard, avocat au barreau de Port-au-Prince.
Selon lui, les personnes victimes de violence basée sur le genre sont généralement en position de faiblesse par rapport à celui qui exerce cette violence. Et c’est précisément parce qu’elles n’ont pas les moyens de se défendre qu'elles sont attaquées. À partir de là, la justice est difficile à obtenir. Il estime qu’il faut une réforme au sein du système judiciaire qui prenne en compte cette nouvelle dynamique et des juges qui ont conscience d’être indépendants. « Il ne suffit pas d’être indépendant, mais il faut avoir conscience de l’être. C’est à peu près le cas de ceux.celles qui sont violentés.es, ils/elles n’ont pas conscience de leur victimisation », insiste-t-il.
Le fait que dans certains cas de violences conjugales, quand quelqu’un tente d’intervenir, la femme rétorque que son mari a le droit de la frapper et demande à la personne de rester en dehors de ça l’intrigue. « La raison est qu’elle n’a pas conscience d’être un être humain au même titre que son mari. Qu’ils ont les mêmes droits et que l’homme n’a pas le droit de la violenter. Elle non plus, n’a ce droit », soutient-il, estimant qu’il faut tout un travail d’éducation public pour toucher la question de la violence afin de permettre aux gens de comprendre les diversités qui existent dans les questions de sexualité et de genre. Et aussi leur faire réaliser qu’ils sont eux aussi concernés par les débats qui se font, car ils font partie du système. « Le plus grand débat autour du nouveau Code pénal posait la question de l’orientation sexuelle (masisi, madivin…), mais la question de la violence basée sur le genre n’a jamais été posée », regrette-t-il.
Il affirme que les parlementaires haïtiens ne sont pas sensibles à la question de genre et que la société civile amorphe veut rester dans une ligne politiquement correcte. « C’est pourquoi certaines questions ne sont pas débattues. Tout simplement parce que cela peut changer le regard qu’on a sur certaines organisations. Leur fonctionnement dépend de leur image. Et si elles veulent continuer à fonctionner, on doit garder une certaine image d’elles », termine le juriste.
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