Du 24 avril à la mi-août 2023, plus de 350 personnes ont été lynchées par la population locale et des groupes d’autodéfense, révèle le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme. Parmi les personnes tuées figurent 310 membres présumés de gangs, 46 membres du public et un policier.
« En réponse à la violence persistante des gangs et à l’insécurité généralisée, il y a eu une augmentation des mouvements de “justice populaire” ou des groupes d’autodéfense, conduisant également à la violence », a affirmé le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, dans un document publié ce week-end faisant état de l’augmentation de la « justice populaire » dans le pays.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, qui s’est rendu en Haïti en février 2023, demande que des mesures urgentes soient prises à la suite de l’appel du Secrétaire général des Nations Unies. Ce, en faveur d’une force multinationale non onusienne pour aider la police haïtienne à faire face à la grave situation sécuritaire et le rétablissement de l’État de droit, dans le strict respect des normes et standards internationaux relatifs aux droits de l’homme, a dit sa porte-parole Ravina Shamdasani.
« Les droits humains du peuple haïtien doivent être protégés et ses souffrances atténuées », a conclu la porte-parole du HCDH, Ravina Shamdasani, lors d’un point de presse à Genève.
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