Pour sensibiliser et éduquer les femmes sur les questions environnementales, le média en ligne Impulse Web Médias (IWM) a lancé en ce début du mois de mars, le « mois de la femme verte. D’après l’initiatrice, Lovelie Stanley Numa, cette initiative vise à honorer les femmes qui travaillent dans le domaine de l’environnement et souhaite pousser la gent féminine à contribuer à la conservation et à la gestion des ressources naturelles.
Lovelie Stanley Numa, journaliste très préoccupée par cette thématique, souhaite voir beaucoup plus de femmes s’impliquer dans la protection de l’environnement. “C’est une façon de mettre plus de femmes en confiance ou d’intégrer plus de femmes pour qu’elles puissent comprendre cette démarche et deviennent des actrices de protection de l'environnement”, lâche-t-elle. Cette initiative qui devait au départ durer une semaine va s’étendre sur tout le mois de mars afin de donner plus d’espaces aux femmes évoluant dans le champ environnemental.
Au cours de ce mois, la directrice de IWM dit que son média souhaite rencontrer plusieurs actrices dans ce domaine. “Que ce soit des journalistes, des agronomes, des agricultrices et celles qui travaillent dans les énergies renouvelables”, précise Mme Numa qui croit que cette décision peut encourager les femmes à conscientiser leurs maris concernés par la dégradation de l’environnement. La journaliste pense que les femmes peuvent aussi orienter leurs enfants vers les questions liées à la protection de l’environnement.
“Je crois que la participation de toutes les femmes du pays est importante dans cette lutte. En particulier, les ‘madan sara’ et les vodouisantes qui jouent un grand rôle dans l’environnement”, souligne-t-elle. La journaliste écologiste se dit consciente que la destruction de l’environnement en Haïti est due à la vulnérabilité et au chômage extrême. “Non seulement on coupe les arbres pour faire du charbon, on les coupe aussi pour fabriquer des meubles”, regrette Lovely Stanley Numa, directrice de IWM.
Selon elle, stopper le déboisement en Haïti est une mission quasi impossible. “Des structures peuvent être mises en place pour aider les citoyens.nes”, propose Mme Numa qui pense que l’éducation à la citoyenneté peut aider dans ce combat. La journaliste écologiste croit que des sensibilisations dans les zones rurales à l’intention des paysans.nes sont des initiatives à envisager. “Ainsi, on pourra éduquer les paysans.nes sur la meilleure manière et le meilleur moment pour couper des arbres”, évoque Mme Numa.
La cheffe de Impluse Web Médias estime qu’éduquer les femmes sur les questions environnementales est l’une des solutions qui peut aider Haïti à préserver son environnement et sa biodiversité. Quoique, selon elle, le pays n’a pas encore franchi le cap de la bonne gestion des déchets.
Fabiola Fanfan
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