L’Éducation supérieure en Haïti, fonctionne à l’image du pays. Ce n’est qu’une nouvelle pour les non-initiés. Le mettre à nu dans ses plus minuscules composantes est la mission que se donne Enquet'Action. 2024 est consacrée année de l’Éducation matérialisée au travers d’un projet d’articles inédits sur l’Enseignement supérieur en Haïti requérant votre entier et plein support pour se concrétiser pleinement.
En 2015, pas moins de 193 pays, dont Haïti, se sont mis d’accord sur les 17 objectifs de développement durable (ODD) en vue de finir avec des problèmes entravant le progrès des pays. Les ODD sont liés aux grands défis de développement liés à la pauvreté, l’inégalité, l’insécurité, la faim, etc. L’ODD 4 se donne comme objectif de « ne laisser personne de côté » en termes d’accès et de qualité de l’éducation. Donc, plaide pour l’élévation du niveau, se battre pour l’inclusion, la qualité, la pertinence et l’efficience. Là où le bât blesse, c’est que les ODD sont tous interconnectés. Manyen youn se manyen tout ! Le vrai challenge !
Et, parler d’Éducation en Haïti, c’est évoquer la petite enfance, l’école primaire, secondaire et l’enseignement supérieur. Il est plus qu’une évidence, les tares de l’école classique traversent jusque vers l’enseignement supérieur, créant ainsi un lourd fardeau à porter. Ce qui montre leur interconnexion.
Par enseignement supérieur, on entend l’étape suivant le secondaire ou l’école classique faisant appel à des Institutions d’Enseignement supérieur (IES) ou Établissements d’enseignement d'enseignement (EIS) ou Universités. Selon l’UNESCO, les institutions d’enseignement supérieur (IES) ont trois missions principales qui sont : la production de la connaissance à travers la recherche scientifique, éduquer les gens dans le sens plein du terme et la responsabilité sociale couramment appelée en Haïti, service à la communauté.
Nombreux sont les défis et difficultés majeures que traverse l’enseignement supérieur de chez nous. Faible taux de diplomation, faiblesse du financement public, fuite des cerveaux, infrastructures universitaires non adaptées, demande en hausse pour une offre réduite avec la qualité à questionner, absence d’instance de régulation, borletisation de l’enseignement supérieur, faible niveau de recherche, etc.
Ce triste tableau met à nu, une vérité absolue et indéniable : l’éducation supérieure n’a jamais été une priorité pour les politiques haïtiens dans toute l’histoire du pays. N’extrapolons pas. L’éducation pour tous, n’a jamais été une priorité de toute l’histoire d’Haïti. D’ailleurs, les politiques éducatives appliquées durant les 220 ans de création de cette nation ont plutôt créé des inégalités sociales, l’exclusion, etc.
Même si l’on sait pertinemment que des millions sont dépensés chaque année dans des colloques et conférences faites dans les grands hôtels de la République. Les discours pleuvent lors des investitures et dans les médias. Des directions, instances et fonds se multiplient en veux-tu en voilà. Sans compter les slogans populistes qui naissent au rythme de l’arrivée de nouveaux ministres de l’Éducation. Pour quel résultat ? Véritable question pour un.e champion.e. Les faits parlent d’eux-mêmes. L’éducation se meurt lentement mais sûrement.
Les défis et difficultés évoqués et d’autres thématiques feront l’objet de notre série d’articles durant toute l’année 2024. Nous tâcherons de mettre à disposition du grand public des informations qu’ils ignoraient alors qu’elles risquent de les fortement impacter sur le court terme. En gros, nous tâcherons de démontrer que l’Éducation supérieure en Haïti, ‘’ne laisser personne de côté’’ restera une utopie si rien de sérieux et de pertinent n’est fait pour la réinventer.
Voilà notre objectif comme titre critique dans le paysage des médias haïtiens. Distinguer le vrai du faux, les faits de l’opinion et l’évidence de l’insistance — constitue notre leitmotiv.
Pour ne rien rater de cette aventure difficile et pour le moins audacieuse, faites un don pour soutenir ce projet inédit qui se réalise dans un contexte délétère à la vie, au progrès et à l’esprit critique et d’initiatives. Un pays qui se meurt faisant fuir massivement ces valeureux fils et filles vers des rives pour le moins lointaines.
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Dans l’objectif d’apporter notre part dans la bataille consistant à réinventer l’éducation supérieure à un intervalle de 6 ans de l’échéance de 2030 des ODD, Enquet'Action se tâche de s’aventurer dans une dynamique pour le moins révolutionnaire dans le paysage médiatique d’Haïti. Joignez-vous à nous, soutenez notre projet d’articles sur l’enseignement supérieur en Haïti. Les articles ne seront pas en accès libre. Seuls les abonnés.es et supporteurs du présent projet pourront les lire allègrement, à leur rythme et envie.
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Milo Milfort
L’éditeur en chef de
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